Tolhuín y Río Grande
Hola todos…. Ça commençait à faire un peu de temps que nous n’avions pas donné de nos nouvelles…. Et pour cause, notre halte à Tolhuín fut très appréciable! 😍
Imaginez (et oui pas d’autre choix car malheureusement les photos ne semblent pas fonctionner sur le blog, pb d’extension du format) qu’après être partis du bout du monde (Ushuaia), soit 50km, vous faisiez votre première nuit au bord du lac Garibaldi, dont le couché de soleil semble éternel…. Et qu’a la suite de cette longue et tumultueuse péripétie vous attendait une boulangerie faisant office de casa des ciclistas… Ou pour expliquer plus simplement, vous arrivez au milieu de nul part et dans un petit village se trouve la seule boulangerie (panadería) à 100km á la ronde. Comme par enchantement, il se trouve que cette panadería est précisément l’endroit qui nous héberge… Pour une nuit…. « Mais c’est tellement bien Odile. Restons un peu! »…. Ok ok deux nuits. Il faut dire que les empanadas sont particulièrement bons et l’accueil plus que chaleureux… Et comme vous me connaissez, je cède rarement á la nourriture 🍲 …
Aussi lors de notre premier soir, après une douche bien méritée, un joli petit camion chargé de 35 tonnes de farine fit son apparition. Ils étaient 4 pour tout décharger… Soit une longue et douloureuse nuit pour eux. Bien évidement tous les cyclistes présents se sont proposés d’aider (une dizaine en tout. Oui bcp de cyclistes, c’est bien pour cela qu’on l’ appelle la casa des ciclistas). Chaque sac pèse un âne mort (50kg). Après ce dur labeur, nous nous fîmes offrir des bières en remerciement…. Sans compter les pâtisseries du matin qui étaient quasiment comme inclus dans leurs hospitalités. Bien que cette oasis nous plaisait beaucoup, il nous fallait reprendre la route… 😥
Le lendemain, parés à nouveau pour l’aventure, nous partîmes en direction de Río Grande.
La route et le temps furent plus que corrects et les paysages toujours aussi ravissants. Un mélange de vert/jaune tirant un peu sur le orange… Avec des panoramas à perte de vue…. Et quelques goanakos (lama) par ci par là.
Ayant parlé la veille avec un autre cycliste, nous savions qu’une estancia (ferme) se trouvait non loin de la fin de notre parcours…. Et là, rebelote. Des gens toujours aussi agréables nous reçoivent et nous proposent de dormir dans l’une de leurs maisons abandonnées… Á peine installés que nous fûmes déjà invités pour le dîner. Une vrai vache 🐮 préparée au barbecue…. Un régale (et pourtant, comme vous le savez déjà je ne suis pas trop nourriture 😜) mais alors là…. Què rico (un délice), contrairement au pain 🍞.
Le lendemain nous avons eu droit à une visite de la ferme, avec les plantations et les bâtiments où l’on tond les moutons…. Á savoir que si un mouton ne peut pas avoir de petit ou bien á des tâches noires, il sera alors abattu. Une sélection un peu rude….
Puis ce fut le moment du départ pour rejoindre notre but ultime, Río Grande. Sur la route un jolie petit vent de face nous guettait… Et pourtant, il semblerait que les conditions soient plutôt clémentes avec nous…. Néanmoins, il suffit de regarder les arbres ou la végétation pour deviner tout de suite où souffle le vent… Et pourtant il nous faut nous réjouir car le pire semble arriver pour nous…. Río Grande à Porvenir. Cette portion semble être la plus difficile avec des rafales de vents atteignant des pointes à 180km…. de face 😠… Mais nous vous conterons ces péripéties plus tard…
Arrivés 🏁 🚲 á Río Grande…. Autre contexte… Il ne nous reste que l’argent retiré auparavant 5 jours avant à Ushuaia…. Et heureusement, car ici les banques sont tellement préoccupées de nous faire épargner qu’il nous est impossible de retirer de l’argent…. Après 8 banques et au moins 15 tentatives… toujours rien. Visiblement impossible d’avoir le moindre peso, nous décidons de réunir nos derniers sous afin de réaliser nos provisions pour la semaine à venir, tout en ayant pour objectif de gagner le Chili… (heureusement Carrefour était là pour nous sauver).
Un autre point aussi concerne les Volkswagen… ici il n’y a pas de golf mais uniquement des gol… allez savoir pourquoi…
La suite au Chili à Porvenir…
Bonjour et merci de ces nouvelles rassurantes. Les smileys remplacent avantageusement les photos. On en aura plus à visionner à votre retour. J’espère que vous avez enfin trouvé des pesos. Bises et à bientôt, Pau&Colette
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Ca fait bien plaisir d’avoir de vos nouvelles ! Je pense bien à vous chaque jour, à cette vie excitante que vous avez choisie pour quelques temps. Cette bouffée d’oxygène que vous nous amenez fait bien du bien. Des gros bisous et une bonne continuation !
J’ai compris que vous avez déjà fait des progrès en espagnol. Dans quelques temps, les compte rendus en VO ?
Martha
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Putain, si vous attaquez les empanadas et les assados direct, vous êtes cuits les cocos :p
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Ça fait plaisir d’avoir de vos nouvelles car c’est vrai que ça faisait un petit moment … et quelle prose!! pour le coup, on est avec vous au milieu de ce superbe paysage ! Il ne manque plus que la guitare et le feu de bois.
En tout cas les gens ont l’air très accueillants et le coin, très couru par les cyclistes.
Je vous embrasse très fort et à votre prochaine étape
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Super d’avoir de si longues nouvelles, effectivement ça commençait à manquer… on vous embrasse fort, en espérant que le vent n’est pas trop mauvais !
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Bonsoir et peut-être bonjour pour vous,
C’est chouette de suivre votre voyage en imaginant les paysages et gens rencontrés.
Merci et en attente de la prochaine étape.
Bises Paul&Colette
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Quel plaisir de vous lire! Vous m’avez fait voyagé pour quelques instants! Merci beaucoup et profitez-en bien!!!
J’ai hâte de lire la suite!
Gros bisous et à bientôt.
Lau’
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hé bé vous avez l’air de kiffer, ça donne envie. pas de goanako à la broche alors? dommage. heureusement avec carrefour je positive.
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C’est trop long, j’ai pas lu. 😉
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