Hola hola todos…
Nous voilà pour de nouvelles péripéties… 😊
Nous espérons que tout le monde va toujours aussi bien… En ce qui nous concerne, nous avons bien avancé… Difficile d’avoir internet, d’ou une si « longue » absence, peut-être pour certains.
À Puerto Natales, nous avons eu comme un faux départ. Il faut dire que ma nouvelle potence (ce qui relie la fourche avant au guidon) avait un petit problème. De sa taille, il y avait un espace qui faisait qu’il y avait du jeu 😒 et cela dès la sortie de la ville 😡. Mais heureusement une personne passait et nous a proposé de jeter un oeil avec ses amis…. Problème trouvé, un œillet de plus est nécessaire pour remonter la potence et enlever ce jeu…. Retour au magasin…. On trouve la pièce… Et go… Mais dans l’autre sens, car entre temps nous décidons de ne pas aller visiter Torres del Paine… ( Trop cher et pas « assez » de temps)
Mais comme d’habitude et pour ne rien changer le vent se lève… Un peu dans le dos au début et beaucoup de coté. Le même soir, nous arrivons malgré tout à la frontière, où les carabineros nous accueilleront bien gentiment dans une maison aussi bien chauffée que dans notre dernier hôtel (donc pas de chauffage). Et le lendemain, bien que le vent fût toujours présent, nous avions à nos cotés la meilleure arme. Une douanière, qui a cherché pour nous un Pick up pour nos vélos et nous faire avancer. Elle nous a même apporté deux cafés 👼. Mais arrivés à Rio Turbio… Donc retour en Argentine, et c’est le drame: seulement deux banques et pas moyen de retirer… L’Argentine quoi! Mais comment faire sans argent… Partir au plus vite! De toute façon nous avons de quoi tenir une semaine en vivres…. Mais par contre pas moyen de pédaler! Ok ok, nous faisons du stop. Cool ça marche. Mais le chauffeur nous pose au milieu d’un croisement où il y a un hôtel, un commissariat, et une entreprise d’ambulance… et bien évidemment il est tard et le stop ne fonctionne pas… Il nous faut dormir mais où, le vent est tellement violent qu’à coup sûr il romprait la tente. L’hôtel sans argent… Aucune chance. L’ambulance, pas de possibilité… Ok le commissariat… Le boss n’est pas là… Il nous faut attendre… Mais ce fût bien rentable… Une maison pour nous avec chauffage, douche chaude et wc…. Le rêve. Mais le lendemain devinez quoi…? Du vent et oui… Et vraiment pas moyen de pédaler ni même d’avancer à pied 😠. Et là ce fût une belle rencontre. Un couple chilien nous prend en stop et nous propose même d’aller visiter le glacier Perito Moreno 😉 yes!
Odile:
Nous voici donc partis avec Lisbeth, Christian et leur Land Rover, parfait pour attacher les vélos sur le toit… Nos deux nouveaux compagnons de route sont un couple de chiliens d’ Antofagasta, tout à fait dans le nord. Ils ont voyagé avec leurs trois enfants et la grand mère pendant deux semaines et ont mis tout ce beau monde dans l’avion du retour la veille. Il leur reste deux semaines avant de rentrer. On décide de passer un peu de temps avec eux à El Calafate. On les accompagne à un musée de glace à la sortie de la ville. Là bas se trouve un bar de glace où veulent aller Lisbeth et Christian. L’entrée coûte un bras mais bon, un seul bras suffit pour faire du stop, vu qu’on ne fait pas de vélo… En tout cas, c’est un bon piège à cons, pardon, à touristes voulais-je dire. Comme d’habitude dans ce coin là, la principale boisson est le Fernet Branca, à croire que l’Argentine a été colonisée par les italiens… Dommage que ce ne soit pas le cas d’ailleurs, il y aurait peut être du café digne de ce nom : Ici il y a du café en poudre qu’ils boivent généralement avec du sucre liquide qui ne m’inspire pas. Bref, on boit un coup dans ce bar minuscule fabriqué en glace et on va à la recherche d un lieu pour la nuit. Silvio, notre ami cyclo qui est devant nous, loin loin devant, mais avec qui nous communiquons par internet, nous a parlé d un hospedaje bon marché, où nous nous rendons avec les chiliens. C’est un peu sale, il n’y a presque pas d’ustensile de cuisine, des fois pas d’eau chaude ou froide, voire pas d’électricité…mais c’est pas cher (pour El Calafate). Le lendemain, rendez vous est pris avec nos copains chiliens pour aller en voiture au glacier Perito Moreno.
Le glacier est impressionnant pour deux raisons, selon moi: D’abord,il est vraiment grand,avec environ 22km de long et le sommet des blocs de glace atteint entre 30 et 60m de haut. Ensuite, le prix d’entrée au parc est vraiment élevé : environ 25€ par personne. C’est vrai que l’entretien des glaciers, le limage des cimes et les groupes électrogènes pour faire tourner ce congélateur géant à ciel ouvert nécessitent beaucoup de pesos…😉. Mais avec Antoine on a bien apprécié cette journée illuminée d’un beau soleil sans un souffle de vent. Pas de vent, c’est normal, on ne pédalait pas… On n’avait rien d’autre à faire que se balader, profiter de ce moment sans effort, sans lutte aucune pour avancer. Le soir, on avait même nos chauffeurs qui nous avaient fixés rendez-vous pour rentrer ensemble à l’hôtel. Lisbeth et Christian étaient partis en excursion en bateau pour marcher sur la glace. Un peu avant l’heure, on se met en route vers leur voiture, mais là on se rend compte qu’ils y arrivent, ils y sont bien avant nous, et partent… C’ est dommage, ils ont nos vélos sur le toit de la voiture… Bon, on va faire du stop… Heureusement, ça marche vite!
Le lendemain, direction El Chalten, à environ 200 km. Les 30 premiers km sont comme un rêve, jusqu’à l’intersection où on se prend le vent de face. On avance péniblement de 15km, puis nous décidons de tenter le stop. Nous sommes arrivés dans un très bel endroit, qui nous change bien des paysages monotones du sud de la Patagonie. Nous sommes arrêtés au début d’un pont au-dessus d’une rivière bleu lagon serpentant parmi les collines. En contrebas se trouvent des ruines d’une maison entourée d’arbres. On va voir à tour de rôle si on peut planter la tente dans un endroit un peu protégé du vent, pendant que l’autre continue le stop. Le vent n’a de cesse de nous épuiser moralement et il nous faut un abris. Ici, c’est la première fois de ma vie que j’ai envisagé de mettre des boules Quiès… En tout cas, le spectacle dans la maison en ruine est navrant et nous motive à partir. On y voit plusieurs cadavres d’animaux dont certains tués de toute évidence juste pour le plaisir. Une tête de vache, un renard et des restes de mouton, mais ces derniers semblent avoir été mangés.
On se remet en selle et nous luttons brièvement contre le vent… Celui-ci décide enfin de se calmer le pompon, ou peut-être d’aller dormir, car il est quand même 8 ou 9h du soir… Avec Antoine, on profite du répit pour avancer sans effort. Il y a des montées, des descentes mais sans le vent ça se fait très bien. On bénéficie du spectacle du coucher de soleil, et ensuite du magnifique ciel étoilé où l’on voit bien la voie lactée. On sait qu’ à 45km de notre deuxième départ du jour se trouve la Casa Rosada. Il s’agit d’une maison abandonnée, lieu de repos bien connu des cyclos qui y passent la nuit. On décide de s’y rendre et faisons donc peu de pauses, pour ne pas se refroidir. Nos supers dynamos de vélo nous éclairent bien et nous croisons très peu de véhicules. Enfin, un peu après 2h du matin, nous y voilà! Nous avons réussi à la trouver et nous goûtons un bon repos… Le lendemain on voit enfin à la lumière du jour la Casa: c’est un ancien hôtel restaurant qui comprend d’autres bâtiments plus endommagés. On laisse notre petite signature sur le mur des cyclos, on en voit des rencontrés précédemment, et on se relance sur la route…du stop. Encore une fois le stop est infructueux alors on avance. Le soir, on se dit que sûrement le vent ira tourmenter d’autres lieux, et alors on avancerait. A 8h en effet, il se calme, on y va, mais le répit est de courte durée. On s’arrête en catastrophe mettre la tente dans le fossé qui nous protège un peu… La tente est difficile à monter dans ces conditions mais on y est, et tant mieux car peu de temps après avoir monté la tente, la pluie se joint au vent. On se demande comment la tente va résister : très bien! Après cette nuit, le vent est toujours là alors…bon, vous savez, on fait du stop et … Alléluia on est pris! On va jusqu’à El Chalten avec un gentil couple d’ argentins qui nous offre même des caramels – grâce leur soit rendue! Et qui dépassons nous sur la route, peinant sur son vélo? SILVIO!!! Silvio l’amigo rencontré à Ushuaia, revu à Tolhuin et à Rio Grande! On est super content (mais on réussit à ne pas vomir dans la voiture). Silvio est avec deux autres cyclos, et nous verrons par la suite que ceux ci ne nous sont pas inconnus…
Arrivés à El Chalten, où nous avons toutes les indications pour nous rendre à une casa de ciclista, chez Flor. Son jardin, tout petit est presque recouvert de tentes et nous avons un peu de peine à nous trouver de la place, surtout que notre tente est plutôt grande.
Flor arrive, on trouve un espace en bougeant le barbecue et des vélos, Silvio et les deux autres arrivent. Les deux sont deux italiens qui sont partis en même temps que nous et que nous avons rencontrés à Tolhuin, à l’autre casa de ciclista. D’ailleurs si vous voulez aller sur leur blog: bananasonbike.wordpress.com. Et celui de Silvio c’est bicinomade.com.
Depuis nos retrouvailles, on ne se quitte plus, on s’entend super bien et on rigole bien. On a passé environ 5 jours y Flor, on était tous fatigués et on s’est bien remis… Heureusement parce que ce qui nous attendait n’était pas de la tarte!
Chez Flor, les italiens ont lancé l’idée de faire des pizzas et un autre cyclo s’est incrusté donc au final on a fait des pizzas pour tout le monde: Environ 25 pizzas, dont toutes les pâtes amoureusement abaissées par Antonio… On est aussi parti en petite rando à pied voir le glacier au pied du Fitz Roy et du Cerro Torre.
Il y a 3 jours, départ de chez Flor… 35km de ripio (c’est un chemin en gravier et gros cailloux) en plus ou moins bon état nous attend et c’est une journée venteuse. Je tombe sur un gros caillou mais ne me fait pas mal. Plus tard, je pète un plomb sur la route. On est parti tard et on a un bateau à prendre pour traverser le lac. Notre but est de rejoindre Villa O’ Higgins et pour cela on a donc 35km de ripio, bateau, 17 km d’un chemin dont 5 très durs. Pour le bateau il faut donc qu on se dépêche, on a 5h. Le vent nous freine, je m’énerve et balance mon vélo sur le bord de la route, en criant. Antoine voit une voiture nous dépasser et la passagère rigole de moi. Parfait, je m’énerve encore plus sur elle et comme j’ai envie de lui casser la gueule je reprend la route en priant pour qu’elle soit arrêtée plus loin. La hargne me fait avancer et je souhaite de tout mon coeur la voir au bateau ou avant. J’étais bien trop occupée à gueuler pour voir sa voiture mais Antoine la reconnaitra. On avance quasi sans pause, mis à part pour boire et grignoter quelques fruits secs. Les trois mousquetaires -Silvio,Mile et David- nous rattrapent – nous étions partis plus tôt car je n’ai pas leur puissance… A ce moment là, un caillou tape sur la chaîne d’Antoine et en casse un maillon. Nous voilà tous les 5 arrêtés alors qu’Antoine répare. Pas de trace de l’autre gilipollas (cherchez dans le dico espagnol si vous voulez savoir et corrigez-moi si ma mémoire me trompe, je n’ai pas internet pour vérifier et ce mot n’est malheureusement pas dans mon petit larousse espagnol).
Nous repartons, on arrive 15min avant le départ du bateau, ouf! Je suis crevée et on a faim, puisque nous n’avons mangé que quelques fruits secs depuis le petit déj et il est 4h. Antoine mange beaucoup moins que moi, je ne sais où il trouve toute cette énergie. Silvio, Mile et David ne prennent pas le bateau, ils vont marcher le long du lac sur la rando qui dure 5h (les fous), et nous avons les 5 vélos. Ainsi, nous partageons le prix -exorbitant- de la traversée. En bateau, on en a pour moins d’une heure, on n’a plus qu’ à tout décharger et se présenter chez les gendarmes argentins pour signaler notre sortie du territoire. On mange plein de pates, on monte la tente, on discute avec les autres cyclos – il y en a plein, pour la plupart vus chez Flor. Enfin, les trois héros arrivent et bon…ils ont faim!
Le lendemain, avant-hier, la deuxième partie, la plus ardue, nous attend. J’ai presque cassé mes cordes vocales sur ce chemin, mais aussi avec Mile et David, j’apprends l’italien -seulement les insultes… Ce chemin, que nous devons prendre, puisque depuis El Chalten il n’ y a pas de route, est un chemin de rando large par endroit de 60 cm, avec plein de racines, de pierres, de passages à gué, et de la boue par endroit, qui arrive aux chevilles. Pousser un vélo de 40kg dans ces conditions est extrêmement difficile, et sûrement que si j’aurais su, je serais pas venu… Je serais restée sous mon duvet jusqu’à me squelettiser… Bref, on l’a fait, Antoine et les autres m’ont aidé, et on a mis 7h (avec la pause cuisine de pâtes quand même) pour franchir ces 5 km… Je pense que le blog de bananaonbike aura des vidéos de ça. A la fin, peu avant l’arrivée- mais j’ignorais qu’il y ait une arrivée, je me suis assise en disant à Antoine que j’étais plus qu’au bout de mes forces et que je ne pouvais plus pousser le vélo et le chargement. Mais lui ça allait encore alors il a avancé à tour de rôle avec les deux vélos. Et nous avons atteint la frontière chilienne 🏁 !!! A partir de là il restait donc environ 12km, mais là, ô miracle, un vrai chemin, sans racine, juste des pierres!!! Merveille!!! On a pédalé un peu, pour se rappeler comment c’était, et trouver un lieu où camper. On a traversé un aérodrome, et juste après se trouvait l’objet de nos recherches : un joli coin plane sans arbre au bord d’une rivière. La nuit fut méritée et le lendemain on ne s’est pas énervé. Il fallait nettoyer les vélos plein de boue, et on savait qu’on avait le temps pour l’autre bateau. On est donc partis tranquillement dans l’après midi, on est passé chez les carabineros chiliens faire viser les passeports et leur demander quand était le prochain ferry. C’était ce matin mais on ne l’ a pas pris car apparemment demain il y a une sorte de cargo et la traversée serait bien mons chère – là c’est à peu près 50 ou 60€ par personne! Alors nous voici tout les 5 installés dans le refuge des carabineros, au bord du lac, et nous attendons demain. On espère que le bateau viendra (on n’arrive jamais à recouper des infos fiables, alors on est sûr de rien). Pour l’instant on a assez à manger mais les gars ont envie de viande. Antoine a repéré deux oies et il est parti en chasse. Les autres s’essaient à la pêche et moi je reste au chaud auprès du poêle du refuge, et je suis bien. Quand ces nouvelles arriveront dans vos chaumières on aura avancé jusqu’à O’Higgins, car ici il y a certes un poêle à bois mais pas de wifi…
Et au fait, je n’ai par revu la pintade qui se riait de moi sur le ripio, mais je vais quand même vous raconter la vengeance que j’ai imaginée alors que je pédalais de toute mes forces pour gagner le bateau : Cette femme va marcher en montagne, et à un moment elle va pisser dans les toilettes installés en montagne. Ce ne sont que 4 murs dont une porte, un plancher un peu branlant et un trou. L’odeur est insoutenable mais elle a vraiment besoin d’y aller. Normalement ce devrait être des toilettes sèches mais là il n’ y a pas de copeau de bois alors ça pue tant qu’elle respire par le nez… Le sol est légèrement instable, dommage pour elle, elle tombe dans le trou, parmi les déjections de tous…Ahahahahahahaha -rire sardonique😈! Elle ne peut pas crier,car si elle ouvre la bouche pour crier elle doit respirer par le nez… Et elle se noit, une gilipolla de moins sur terre! A vrai dire, Silvio vient de me dire que gilippolla ne s’utilise qu’en Espagne, alors ici en Argentine ce sera plutôt boluda ou pelotuda.
J’espère que ma petite histoire vous a plu, et que vous appréciez l’apprentissage des insultes en espagnol… A + sous le bus! Et à bientôt en vélo 🚲 😋Puerto Natales – El Calafate – El Chaltén
Eh ben! Beaucoup de péripéties. Courage Odile, j’espère que votre route va s’adoucir pour pouvoir mieux en profiter, parce que si vous vous fâchez tout le temps, on ne va pas pouvoir avoir notre neveu… Gros bisous à vous.
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Ne t’inquiètes pas ma Nanie tout va très bien pour nous….
Et toi ca pousse ce petit ventre?
Bisous
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Ca va alors! Le ventre pousse bien. Ca y est, en congé. Plus que 6 semaines! On a regardé sur le site de vos amis, c’est sympas de vous voir sur photo et de voir le cadre(le vent les petits chemins).
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Je suis super contente d’avoir de vos nouvelles (mais je vomis pas moi non plus!)
Bisous!!!
Pauline
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Je me demandais qui c’est qui allait craquer en 1er :p
J’aurais pas mis ma pièce sur toi Odile : un vrai bonhomme cet Antoine!!
Sinon ce week-end on a fait une voie avec Maëlle, Espero del Vent… OUppsss, j’arrête de parler de vent et d’espoir… Soyez forts 😉
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Ha ha. Mauvais grigri va 😋. Mais franchement c’est pas toujours facile question morale,mais ca va mieux. Et puis en vélo, c’est pas de repos. Tout les jours monter/demonter la tente. Avancer…
Bref je commence à me dire qu’en escalade c’est pas si pire 😁.
La bise amigo
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On rigole bien avec Harry en lisant vos péripéties… Courage à vous et continuez à en profitez comme vous le faites!
On a fait le carnaval de Dunkerque avec le jeté de harengs et on a pensé à vous.
Gros bisous
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Tu m’étonnes John 😉! C’est sur que lire nos péripéties de chez sois on apprécie le confort de tout les jours. Bien joué pour les harengs, tu en as chopé un?
Bises
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Ca fait plaisir d’avoir de vos nouvelles !
Proverbe Corse :
Si tu n’arrive a pédaler qu’en descente, achete une mobilette !
😉 courage !
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